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CAM4 – IFOP : une étude sur les Dick pics et l’affaire Griveaux

CAM4 – IFOP : une étude sur les Dick pics et l’affaire Griveaux

Les Français, des dick pic et l’affaire Griveaux Après le retrait de Benjamin Griveaux de la course de la mairie de Paris, CAM4 et la rédaction de Hot Vidéo ont souhaité mesurer, en tant qu’observateurs attentifs des diverses formes de sexualités numériques, l’état de l’opinion publique sur cette affaire et, plus largement sur l’ampleur de pratiques comme les dick pic (« photos de pénis ») qui ont pris de l’ampleur ces dernières années avec la généralisation de l’usage des smartphones et d’applications (ex : Snapchat, AirDrop…) favorisant l’échange d’images personnelles à caractère sexuel.

Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 Français, cette enquête montre notamment que les jeux sexuels virtuels auxquels se serait livré celui qui était alors porte-parole du gouvernement sont loin d’être exceptionnels pour des hommes de sa génération et que la crainte d’être à son tour victime de ce genre de cyberviolence sexuelle s’est emparée de la majorité de ceux qui se sont déjà adonnés à une forme de “ sexting ” ou de “ sextape “.

LES CHIFFRES CLES :

1.     L’affaire Griveaux a eu un retentissement national important : les trois quarts des Français (75%) ont entendu parler de la publication d’une vidéo à caractère sexuel impliquant le candidat à Paris de la République en Marche Benjamin Griveaux.

2.     Signe de l’impact que peuvent avoir aujourd’hui les réseaux sociaux, plusieurs millions de Français ont vu un bout de la vidéo montrant les organes sexuels attribués à l’ancien secrétaire d’État : 8% déclarent avoir vu au moins un extrait de cette vidéo, ce qui correspond à environ 4 millions de personnes si l’on extrapole les résultats à partir des données du dernier recensement.

3.     Le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux comme tête de liste de la République en Marche aux élections municipales à Paris est soutenu par une majorité des Français (57%), y compris chez les sympathisants de son parti (56% chez les sympathisants de la LaRem).

4.     Un tiers des Français a peur d’être victime un jour de revenge porn (30%) sur Internet ou les réseaux sociaux : cette crainte étant partagée par la moitié des jeunes de moins de 25 ans (48%) et par la majorité des Français ayant déjà envoyé la photo de leur sexe à quelqu’un (55%).

5.     Rares sont toutefois les Français à admettre s’être déjà livrés à cette pratique qui consiste à publier une image ou une vidéo à caractère sexuel d’une personne sans son consentement : 3% des Français (et 5% des jeunes) avouent avoir déjà contribué à la diffusion non consentie de vidéos et photos à caractère sexuel.

6.     De même, les pratiques sexuelles virtuelles attribuées à ce jeune quadragénaire qui fut un temps porte-parole du gouvernement Philippe sont pourtant loin d’être exceptionnelles dans  les jeunes générations : la majorité des jeunes hommes de moins de 35 ans (52%) déclarent s’être déjà excités virtuellement avec un partenaire (par SMS, photos, vidéos ou webcam fait l’amour).

7.     La diffusion de nude ou de dick pic  (« photos de pénis ») est une pratique aujourd’hui largement répandue chez les jeunes : un jeune sur trois de moins de 25 ans a déjà envoyé une photo ou une vidéo d’eux nu ou dénudé (31%) et un sur six a déjà envoyé une photo de leur sexe à quelqu’un (17%).

8.     L’exhibition devant une webcam de ses organes sexuels reste néanmoins une pratique plus confidentielle : seuls 8% des Français (et 11% chez les jeunes) ont déjà exhibé leurs organes sexuels devant une webcam  

Télécharger le document official IFOP pour CAM4!

LE POINT DE VUE DE CAM4 SUR L’ENQUETE Le site CAM4 leader mondial des webcams amateurs et le magazine Hotvideo leader de la presse pour adulte en France, s’associent pour montrer l’importance et les dangers des sextapes, nude, dick pics, et plus généralement du sexe virtuel. 11 % des jeunes ont déjà exhibé leur sexe devant une webcam. Ce type de contenu dans de mauvaises mains peut être utilisé sur les réseaux sociaux dans le cadre d’une publication comme les revenge porn. La liberté sexuelle et le plaisir de s’exhiber ne doivent pas être utilisées à des fins destructrices. On doit tous appliquer une règle simple : ne jamais publier un contenu sur autrui qui dépasse la porte de sa chambre à coucher !

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